Après avoir équipé l’ensemble de ses écoles entre 2021 et 2022, la Ville étend son dispositif de vidéoprotection à ses bâtiments communaux. Une caméra « mobile » a également été disposée pour lutter contre les dépôts sauvages.
En complément de l’action de la police municipale, la vidéoprotection s’avère être un allié incontournable. Pour dissuader, prévenir et réagir face aux situations délicates. Elle contribue également à l’élucidation d’affaires.
Jusqu’en 2021, seul l’Hôtel de Ville disposait de ce dispositif à des endroits stratégiques de l’enceinte du bâtiment. La Ville a souhaité l’étendre à l’ensemble de ses dix écoles maternelles et élémentaires avant de l’intégrer de manière progressive à ses bâtiments communaux.
145 caméras opérationnelles à la fin de l’année
À la fin de l’année 2023, après la mise en service aux services techniques, ce sont 145 caméras qui seront opérationnelles. Un nombre qui sera doublé l’année suivante avec de nouvelles installations. La commune dispose déjà de l’autorisation de la préfecture pour ces futurs bâtiments.
Une caméra nomade. Parmi les points déjà opérationnels figure une caméra mobile qui permet de couvrir temporairement un événement ou venir en réponse à un fait ponctuel sur la voie publique. Cette dernière, en service depuis le 15 novembre dernier, a été positionnée pour lutter contre les dépôts sauvages. Elle pourra être déplacée dans six autres lieux de la commune en fonction de l’activité et des problèmes rencontrés.
Respect de la vie privée. Un dispositif qui répond en tout point aux critères et autorisations imposés par le législateur. La pose de ces caméras de vidéoprotection s’accompagne de panneaux règlementaires visibles à proximité des espaces vidéoprotégés.
Seuls Monsieur le Maire, les officiers de police judiciaire, les agents de la police municipale sont habilités à visionner les images. La gendarmerie nationale, sur sa propre réquisition, peut également y avoir accès.
Les usagers peuvent demander à visionner les images et vérifier leur destruction dans le délai fixé par le préfet. Toutefois, ce droit peut être refusé pour les motifs suivants : sécurité publique, lors d’une instruction judiciaire en cours ou pour protéger le secret de la vie privée d’autres personnes.